Au XIXe siècle, associé au british, il donne naissance au persan, auquel il transmet le gène responsable du poil long.
Malheureusement, il est victime du grand succès de ce dernier.
Il manqua ainsi de disparaître, et fut même en voie d'extinction après la Seconde Guerre mondiale.
Les Turcs inquiets de voir la race disparaitre, décidèrent de la protéger et des spécimens furent accueilli au zoo d'Ankara.
C'est alors que des éleveurs en Europe et aux États-Unis décidèrent d'importer des angoras turcs de Turquie, où la race est actuellement protégée.
On retrouve parmi ces chats importés, et ancêtres de nos angoras turcs, les chats Yildiz et Yildizcik provenant du zoo d'Ankara.
Dans les années 1970, cette race connut un véritable essor.
Concrétisant cela, la Cat Fancier Association (CFA) enregistra les premiers sujets en 1970, et reconnut la race en 1973, ce que la Fédération internationale féline (FIFé) fit en 1988.
Cependant cette race reste relativement rare et peu connue de nos jours et est fortement concurrencée par des races plus récentes de chats à poils longs et mi-longs dont elle est pourtant à l'origine : norvégien, sibérien, maine coon, persan…
Elle est toujours protégée au zoo d'Ankara où l'on peut encore voir des spécimens et qui sont encore exportés pour enrichir les élevages du monde entier de sang neuf.
Il est à noter que l'angora turc est une race qui n'a pas été créée par l'homme même si celui-ci est intervenu pour en améliorer les caractéristiques : il s'agit d'une race naturelle.